AnnaMihailovna Schrieb:
1. DescriptionComme cela est expliqué p. 101, l’accent de phrase n’est pas forcément toujours très sensible. Il faut y ajouter un phénomène bien plus nettement sensible et très courant en français, l’accent d’insistance. Cet accent d’insistance se manifeste de la même manière que l’accent de phrase par une plus grandedurée, une plus grande intensité et une plus grande hauteur que la normale. Là encore, les trois paramètres peuvent varier mutuellement, mais ces phénomènes sont toujours nettement plus forts que dans le cas de l’accent de phrase (dont on a vu que parfois il était à peine perceptible).L’accent d’insistance tombe en général sur la première syllabe du mot ou élément sur lequel on veut insister. Il est donc à un tout autre endroit que l’accent de phrase. L’accent d’insistance s’entend souvent beaucoup plus nettement que l’accent de phrase, et comme il tombe sur le début du mot, c’est encore une raison de plus pour ne pas appuyer inutilement sur la dernière syllabe.L’accent d’insistance permet de faire ressortir des unités plus petites que l’unité accentuelle habituelle. On l’utilise notammentpour différencier des mots sur lesquels on insiste, soit pour expliquer : « J’ai été en Islande, pas enIrlande », soit pour corriger : « on dit jouer du piano, pas au piano », « on dit impossible (sans m) et pasimmmpossible », « je veux des olives, pas des cacahuètes », « je le vois, pas je la vois » etc. ;dans un but d’expressivité : « c’est terrible ! », « c’est vachement dur », « ce que c’est bon ! », « ce type est un crétin ! » etc. ;pour découper des mots de façon plus claire dans des groupes (fonction différentiative) : « il a eu un tas de cadeaux : des livres, des disques, des jeux, un téléphone portable, une radio… »
1. DescriptionComme cela est expliqué p. 101, l’accent de phrase n’est pas forcément toujours très sensible. Il faut y ajouter un phénomène bien plus nettement sensible et très courant en français, l’accent d’insistance. Cet accent d’insistance se manifeste de la même manière que l’accent de phrase par une plus grandedurée, une plus grande intensité et une plus grande hauteur que la normale. Là encore, les trois paramètres peuvent varier mutuellement, mais ces phénomènes sont toujours nettement plus forts que dans le cas de l’accent de phrase (dont on a vu que parfois il était à peine perceptible).L’accent d’insistance tombe en général sur la première syllabe du mot ou élément sur lequel on veut insister. Il est donc à un tout autre endroit que l’accent de phrase. L’accent d’insistance s’entend souvent beaucoup plus nettement que l’accent de phrase, et comme il tombe sur le début du mot, c’est encore une raison de plus pour ne pas appuyer inutilement sur la dernière syllabe.L’accent d’insistance permet de faire ressortir des unités plus petites que l’unité accentuelle habituelle. On l’utilise notammentpour différencier des mots sur lesquels on insiste, soit pour expliquer : « J’ai été en Islande, pas enIrlande », soit pour corriger : « on dit jouer du piano, pas au piano », « on dit impossible (sans m) et pasimmmpossible », « je veux des olives, pas des cacahuètes », « je le vois, pas je la vois » etc. ;dans un but d’expressivité : « c’est terrible ! », « c’est vachement dur », « ce que c’est bon ! », « ce type est un crétin ! » etc. ;pour découper des mots de façon plus claire dans des groupes (fonction différentiative) : « il a eu un tas de cadeaux : des livres, des disques, des jeux, un téléphone portable, une radio… »